De Puerto Rico à La Martinique
De San Juan de Puerto Rico à Le Marin en Martinique
(Du jeudi 15/04/2010 au jeudi 22/04/2010. Environ 506 Miles)
Mercredi 14/04/2010 : Alain, le skipper/propriétaire du catamaran « Marie Soizic » s’aperçoit que la pompe à eau du générateur fuit. Trop tard et plus le courage de faire réparer. Il faut bricoler une réparation de fortune. On essaie avec un linge autour de la pompe récoltant l’eau qui s’écoule dans la cale moteur, mais à proximité des fils électrique !!! Je m’engage donc à trouver une solution. Je me mets en quête d’un tuyau dans les dépôts d’immondices avoisinants la marina et trouve, un pied de chaise et un tuyau de pvc. Je découpe un début de gouttière dans le tuyau que je fixe sous le linge entourant la pompe à eau qui fuit. Fixe le tuyau afin que l’eau qui s’écoule, tombe en dehors du moteur, pensant y mettre un seau dessous qu’Alain refuse et donc on laisse l’eau s’écouler dans la cale moteur. On pompe cette eau régulièrement. Ce « Bricolage maison » a tenu jusqu’en Martinique où un nouveau joint fut placé à la pompe.
C’est ça aussi l’aventure de la navigation, des pannes à réparer au mieux des possibilités.
Jeudi 15/04/2010 : ENFIN, nous levons l’ancre. ENFIN, nous prenons la mer.
ENFIN pour Alain et Marie-Françoise, les propriétaires du bateau qui tournent ENFIN la page des réparations du bateau suite au démâtage (voir pages précédentes). Ces réparations furent laborieuses, éprouvantes et difficiles pour eux pour beaucoup de raisons (problème de la langue, relations difficiles avec les réparateurs, mode et rythme de travail très différents de chez nous, réparations partielles répétées réalisées à des moments non définis et chaque fois inachevées, relations quasi quotidiennes avec l’expert et le responsable de l’assurance, le responsable portoricain des travaux qui tombe malade et part se faire opérer aux Etats-Unis, les difficultés de paiements et de transferts d’argent pour payer les dites réparations, etc..., etc....) Si bien que la dernière semaine fut éprouvante pour tous à bord, l’ambiance tendue, les nerfs à fleur de peau. C’est une épreuve difficile à vivre dans les conditions qu’ils ont connues. Je les félicite et les admirent pour la patience, le courage qu’ils ont eu à endurer cette pénible épreuve du démâtage...... mais cette fois ça y est, nous sommes partis pour naviguer, pour d’autres horizons.
ENFIN pour moi aussi qui suis arrivé à San Juan de Puerto Rico (suite au changement de programme dû au démâtage, voir pages précédentes) comme un cheveu dans la soupe le 06/04/2010 en provenance de Cuba,
pour moi qui ait essayé de les encourager au mieux dans ces pénibles épreuves de réparation et qui ai essayé de détendre l’atmosphère tendue suite aux difficultés rencontrées durant les 10 jours passés à quai,
pour moi qui suis surtout arrivé à bord de Marie Soizic comme équipier pour naviguer, peut-être cuisiner mais aussi découvrir d’autres horizons tout en amenant le voilier à son lieu d’hivernage en dehors des cyclones (question d’assurance), c’est à dire à Trinidad et Tobago .
ENFIN, content de quitter San Juan où nous étions à quai d’une marina situé en pleine ville, auprès d’un pont à 5 bandes de circulation, celle-ci était hyperabondante, polluante et bruyante. Marie-Soizic était aussi amarré à un quai sué juste sous les très nombreux avions qui décollaient d’une piste toute voisine. La ville intéressante, mais on en a vite fait le tour. La marina totalement inintéressante et peu accueillante. Et puis, nous n’osions pas quitté le bord car les réparateurs venaient à toutes et n’importe quelle heure, nous étions « coinçés ».
MAIS triste de quitter Marie et Jean-Paul que nous avions rencontrés à San Juan à bord de leur voilier « Vamos » (moins de 10 mètres) avec lequel ils avaient traversé l’Atlantique, parcourus l’arc des Antilles et avec lequel Jean-Paul s’apprêtait à traverser une nouvelle fois l’océan, en solitaire, jusqu’aux îles Açores et peut-être jusqu’à Lisbonne. Ils vivent dans la région de Sisteron où ils ont transformé leur maison en gîte accueillant et renommé. Jean-Paul est un passionné de voile. Il a très minutieusement préparé son bateau pour réaliser un rêve d’enfance tel les grand navigateurs dont il a lu tous les livres et aventures. Nous lui souhaitons « bon vent » et beaucoup de plaisirs dans ses navigations. Peut-être que je le reverrai fin mai/début juin, lors de mon retour et escale aux Açores à bord du voilier « Caramel » que nous ramenons en mer Méditerranée depuis Trinidad. Marie qui adore voyager, rentre à la maison afin de préparer le gîte et son jardin pour la saison qui va bientôt commencer. J’espère aller les voir chez eux, entendre Jean-Paul raconter son retour à la voile, déguster leurs spécialités culinaires tout en goûtant la quiétude et la beauté de leur demeure. Portez-vous bien Marie et Jean-Paul et soyez heureux.
Il est 11 h du matin, nous pouvons enfin partir. N’ayant pas payé la veille, la marina, pour les jours passés à San Juan, nous sommes obligés d’attendre patiemment (encore !!!) la responsable de la marina. Après les embrassades et les grands gestes d’au revoir à Marie et Jean-Paul restés sur le quai, nous prenons le large. C’est la première fois que je navigue sur u catamaran et suis donc avide et impatient de connaître les manœuvres et sensations qu’il provoque.
Nous quittons la baie de San Juan, hissons les voiles pour environ 35 miles de mer très hachée, un vent, à 60° puis à 75°, allant de 12 à 20 nœuds avec des rafales à 30 nœuds, nous obligeant à mettre 1 ris à la grand voile et à réduire le génois de moitié puis au ¾.
Après 3 heures de navigation secouante, nous arrivons à 16h15 dans les îles Vierges américaines, nous mouillons (jetons l’ancre) dans une très jolie petite baie faisant encore partie de Porto Rico et nommée « Palominos », plage de sable blanc, eau turquoise, petit quai où s’amarre un petit ferry amenant les touristes de Porto Rico venus passer quelques heures sur l’île et profiter des installations prévues sur place pour leur bien-être et leur bonheur.
Je plonge, nage et me rafraîchit dans cette eau bleue à 25° puis me douche et déguste une excellente Corona bien fraîche en écoutant une douce et belle musique diffusée par mon Ipod....... Elle est pas belle la vie ???
Après un délicieux apéro, nous dégustons une superbe ratatouille provençale que j’ai préparée à bord à partir de légumes frais accompagnés de blancs de poulet et de vin rouge devant un paysage de rêve. Je termine la soirée en rêvant et en écoutant de la bonne musique........ 1er jour de navigation rude mais génial, 1ère escale de rêve augurant une croisière merveilleuse. De plus, le bricolage de la pompe à eau du générateur a bien tenu le coup, il reste à pomper l’eau mélangée à l’huile baignant le fond de la cale moteur.
Je passe cette première nuit au mouillage tel un bébé dans son berceau..... Du Bonheur.
Vendredi 16/04/2010 : réveillé à 6 heures je profite des parfum et de la vue paradisiaque au moment du lever du soleil, une merveille.
Mais il faut déjà partir. Néanmoins, Marie-Françoise et moi obtenons, pour 1h, l’autorisation de nous rendre à terre où nous y dépose le Chef de Bord à l’aide de l’annexe du bateau (petit canot à moteur hors bord). Nous y découvrons une superbe plage aménagée pour y recevoir les touristes d’un jour, un petit resto et magasin local de souvenirs très sympathiques mais surtout une végétation très fleurie magnifique que nous n’avons malheureusement pas le temps d’explorer. Nous croisons même un bel iguane de couleur verte. Il se met à pleuvoir et il est temps de regagner le bord.
A 10h30, nous relevons l’ancre et hissons la grand voile dont le premier chariot qui l’entraîne vers le sommet du mât, se bloque sur son rail. L’attache qui relie le chariot à la voile se tord, pète, se détache de la voile qu’il faut affaler (redescendre la voile).
Résultat : plus de grand voile, il faut parcourir les 39 miles au moteur aidé par moment par le génois déroulé. Au début de la navigation, la mer est heureusement calme, le vent faible, mais au fur et à mesure que nous avançons la force du vent augmente jusqu’à 25 nœuds tout en nous arrivant de plus en plus de face. La mer se forme, nous rencontrons beaucoup de clapot, le bateau tape dans la vague, le plancher du carré se soulève de plus en plus souvent et brutalement à tel point qu’il arrive à détacher le grand plateau de la table de son socle.
Nous arrivons à 17 h et 6h30 de navigation très agitée dans une superbe baie « los Viaquès » (ancienne île faisant partie de Porto Rico et servant de surveillance de Cuba à l’armée américaine). La baie, sympathique et sauvage, est entourée de magnifique mangrove sans vie, sans oiseaux, bizarre.... L’eau y est très calme et nous serons seuls à y passer calmement la nuit.
A peine le bateau ancré, je hisse, plusieurs fois, Alain au sommet du mât afin de récupérer, à coups de marteau, le chariot de la grand voile resté coincé au dessus du mât. La pièce arrivée en bas de mât, on s’aperçoit que la tige inox la reliant à la voile est sortie de ses gonds et est tordue. N’ayant pas de pièce de rechange, il faut la redresser à coups de marteau. Travail ardu mais il y arrive. Nous rattachons la voile au chariot en nous promettant d’essayer d’hisser la voile le lendemain matin. Ensuite nous réparons le plateau de la table sorti de ses supports........ ET PENDANT CE TEMPS Là, le soleil se couche en peignant l’horizon de couleurs ocre puis orange et rouge superbes.
Mais il est grand temps de préparer le repas (T-bone steack, pdt, brocoli frais, sauce gorgonzola, vin rouge)
Il reste le temps de profiter calmement d’1heure sous les étoiles puis de passer une nuit calme et méritée.
Il est temps de hisser la grand voile pour constater qu’on ne peut la hisser que jusqu’à une certaine hauteur, où elle s’est bloquée la veille, et donc qu’on devra obligatoirement à l’avenir, naviguer avec 1 ris au moins en permanence. Par sécurité au cas où la vole ne s’affalerait pas d’elle-même, nous attachons un cordage à son sommet afin de la faire descendre en tirant dessus si nécessaire.
A 10 h, sans avoir profité vraiment de cette belle baie, nous levons l’ancre et prenons le cap de l’île de Ste Croix pour une navigation d’environ 8h. Nous nous apercevons vite que le vent nous arrive de face, à moins de 20°, et que les voiles ne tiennent pas. Il faut starter les deux moteurs (un dans chaque coque du catamaran). Nous naviguerons comme cela 9h45 sur une mer hachée, croisée, houleuse avec vagues déferlant au-dessus du cockpit et du carré. Nous tapons fortement dans les vagues à tel point que le plateau de la table réparé la veille se désolidarise à nouveau de ses pieds.
Dans l’après-midi, Alain pousse un cri, une cordelette de « l’easy jack » qui sert à rassembler la grand voile quand on l’affale pète. Il faut se dérouter vers un autre point que celui prévu (Chistiansted) et surtout affalé la voile sur cette mer déchainée. Mon rôle dans cette nanoeuvre est de me tenir debout sur le toit du carré pour guider la grande voile dans son emplacement prévu puis de grimper sur la base du mât à 2 mètres afin de récupérer la drisse de grand voile et de l’attacher à un taquet de la bôme puis de ranger au mieux la voile dans sa toile de rangement. C’est une manœuvre très sportive surtout par grosse mer. Et surtout cette fois que l’easy jack pété ne me permet plus de ranger la voile dans sa toile mais qu’il faut la lier à la bôme à l’aide de cordages indépendant. J’y arrive et en suis fier.
Nous arrivons à l’endroit de mouillage et nous attachons le bateau à un corps mort (coffre). A peine amarré, je hisse 4 à 5 fois Alain au mât afin de réparer l’easy jack qui pète à nouveau par 2 fois. Finalement, tendu à mort, il tient...... du moins on l’espère.
ET PENDANT CE TEMPS Là, le soleil se couche en peignant l’horizon de couleurs ocre puis orange et rouge superbes.
Il est 19h30 quand on termine les réparations, il reste la table dont on repousse la remise en état au lendemain car nous sommes fatigués.
En démarrant le générateur, on s’aperçoit que le congélateur saute et ne se met pas en route...... à réparer plus tard.
Je prépare rapidement un spaghetti, sauce tomates et saucisses zwan que nous avalons rapidement avant de nous coucher pour une nuit réparatrice.
Dimanche 18/04/2010 : lever à 7h après avoir été bercé et secoué par un mouillage houleux et agité.
En voulant allumé le gaz pour chauffé l’eau du café et du thé, je m’aperçoit que rien ne s’allume, mais que le gaz fuit..... à réparer.
La matinée se passe d’abord à faire quelques courses d’avitaillement à une superette de Christiansted. Un aller/retour au bateau.
Nouveau départ pour se balader en ville (le fort, la rue principale, comme on est dimanche, tout est fermé. Heureusement à la sortie de la messe je croise des familles endimanchées, c’est très typique et joli).
Moment de détente, nous déjeunons dans un petit snack en bord de marina. Je prends un cocktail local délicieux (Maïti Mahi), une omelette aux crevettes sous les sons mélodieux un petit groupe de musiciens (flûte traversière et bidon). Bon moment.
Nous rentrons au bateau vers 13h30 pour une sieste bienfaisante, une après-midi de lecture, de musique ipod, mais aussi de réparation de la table du carré et allonger la cordelette de l’easy jack trop tendue.
Deuxième moment agréable dans la journée, petit resto en soirée avec un bol de soupe aux tomates fraîches et basilic, poisson tilapia accompagné de crevettes, légumes croquants et purée de pdt, sauce citronnée et vin blanc du pays. Excellent repas.
A 21h retour au bateau et dodo.
Du lundi 19/04 au jeudi 22/04/2010: lever à 7h après nuit calme et bienfaisante. Pt Déj.
Nous nous rendons à terre afin d’opérer la clearance de sortie des îles Vierges US, de faire le plein de gasoil, d’eau, de rincer le bateau et de prendre la direction de Buck Island (5 miles), d’y faire une petite halte sans sortir du bateau avant de prendre le départ à 17h15 pour atteindre la Martinique après environ 300 miles de navigation.
A peine en mer, nous nous apercevons que le vent nous vient de face et donc le Chef de Bord, Alain, décide de se dérouter vers St Martin afin d’avoir un vent plus favorable.
Nous atteignons La baie de Marigot à St Martin à 7h30 du matin, après 14h15 (91 miles) de navigation avec un vent de face à 25 ou 30° permettant quand-même de naviguer à la voile au près très serré aidé de temps à autre par un ou deux moteurs avec une vitesse de 6 à 7,5 nœuds.
Durant cette navigation de nuit je réalise les quarts de Minuit à 3h du mat et de 6 à 8h. Rien de spécial à signaler, je croise quelques bateaux sans plus.
Nous mouillons le bateau très près de la ville que nous rejoignons en annexe afin de rejoindre un petit bar où nous prenons une délicieux petit déj (croissant, couque au chocolat et expresso).
Retour au bateau afin de prendre les documents et opérer les clearances d’entrée et de sortie de St Martin.
De 9h à 12H, chacun s’occupe de son côté. Marie-Françoise en ville, Alain sur le bateau et moi après avoir été en pharmacie me chercher un anti allergique solaire (faisant des éruptions cutanées) je fuis cette ville trop commerçante pour marcher durant 1h30 le long de la mer sous une chaleur torride. Nous nous sommes donnés rendez-vous au bar du pt déj où je me régale d’un bon « planteur » et je parle avec quelques « locaux » en attendant MF et Alain..... Du plaisir !!!
Alain nous invite au café de Paris (succursale de celui de Paris) qu’il connaît bien. Plat du jour : souris d’agneau + purée de pdt + 2 boules de glace + vin rosé de Provence. Un régal !!!
Rentrons au bateau et après une petite sieste bienfaisante, à 16h30, nous faisons à nouveau le plein de gasoil.
En fermant les capots de pont à la manière « Marie-Soizic », Mare-Françoise trouve un boulon sous le mât. Inquiet et suite au démâtage, Alain soupçonne que celui-ci est tombé du mât qu’il examine, même à la jumelle. Il semble apercevoir qu’il manque un boulon d’attache au hauban tribord. Il met le bateau à la cape et je le hisse par 3 fois au mât pour constater que tout est ok et qu’il ne manque pas de boulon..... Ouf !!!! Mais d’où vient-il alors ????? Depuis le démâtage, une méfiance s’est installée.... On craint des problèmes..... Ce qui est compréhensible au vu de la manière dont se sont faite les réparations (surtout les dernières, les finitions des petits travaux, les seuls auxquels j’ai assistés. Le remâtage qui fut correct je ne l’ai point vu).
Nouveau départ à 18h15 pour une navigation de 2 nuits et 1 jour (environ 300 miles) jusqu’en Martinique. MF et Alain préfèrent partir avant le dîner que je préparerai et que nous prendrons en mer (filet mignon de porc, petits pois, carottes à la Vichyssoise, fruit de la passion, vin rouge).
Je prends les mêmes quarts de minuit à 3h et de 6h à 8h. La 1ère nuit est calme, vent à 10°, les 2 moteurs ronronnent appuyés de temps en temps par la grand voile, 6,5 à 7,5 nœuds de vitesse. En journée du 21/04, nous naviguons avec les deux moteurs sur une mer un peu plus agitée, vent à 20° et 30°, quelques essais à la voile (de 22h à minuit sous voile, ouf !). La deuxième nuit, en prenant mon quart à 23h50, le bateau semble s’arrêter, plus ou peu de vent. Nous startons à nouveau les moteurs en laissant la grand voile. De 4h15 à 8h30, le vent nous étant plus favorable car ayant légèrement tourné, nous naviguons toutes voiles (avec un ris obligatoire) ..... Quel plaisir !!! Vent à 90°et 15 à 18 nœuds, vitesse du bateau 8 à 9 nœuds, cela fait oublier les heures de moteurs. Durant la nuit, Alain vérifie fréquemment le niveau d’huile des moteurs.
J’aime beaucoup la navigation de nuit. C’est une ambiance particulière, les étoiles, la lune quand elle est là, les bateaux que l’on croise, le silence sauf le bruit du vent quand on navigue sous voile, tout cela me met dans un état bienfaisant que j’aime.
Durant le trajet, le congélateur qu’il faut mettre en route de temps en temps pour faire du froid, se désamorce à chaque fois et il faut opérer dans la cale bâbord.
Durant le trajet, nous avons dépassé, longer ou sommes passés au large de plusieurs îles intéressantes comme : St Barthélémy, St Kitts, Nevis, Redonda, Montserrat, la Guadeloupe, Les Saintes, Marie galante, la Dominique..... Nous y ferons escale une autre fois.
Arrivée à la marina Le Marin de Martinique que Marie-Françoise et Alain connaissent très bien car ils y avaient une société de location de catamarans à 14h. Nous faisons une fois de plus le plein de gasoil et mouillons sur un corps mort. Je demande d’être à quai cette fois et d’ainsi pouvoir descendre et accéder au bateau librement. Sinon, au mouillage, on en est chaque fois prisonnier, devant dépendre de l’annexe et du Chef de Bord pour se rendre à terre. La demande d’une place à quai est acceptée gentiment et transmise par Alain à la capitainerie qui nous en désigne une.... Ouf !!!
Nous avons navigué 2j 5h 45 min de St Martin à la Martinique avec la plupart du temps le vent de face (ce que le Chef de Bord voulait éviter en passant par St Martin) et donc 90% aux moteurs.
Dès la mise à quai, nous nous rendons au magasin d’accastillage pour prendre rendez-vous pour une vérification complète du gréement, la réparation du joint de la pompe à eau du générateur, etc... Puis nous passons en agence réserver une voiture pour deux jours de visite de l’île..... génial, cela fera du bien.